Plus que d'un second porte-avions, la Marine a besoin de plus de frégates de premier rang

FREMM, Bretagne, DCNS, Naval Group,

Un rapport sénatorial a relancé un vieux débat sur la construction de deux porte-avions. Mais la marine nationale a beaucoup plus besoin d'accroître sa flotte de frégates de première ligne face aux nombreux défis qui augmentent sur toutes les mers du monde.

Publié le 02-07-2020 par Michel Cabirol

Entre un second porte-avions, dont le débat a été relancé par un rapport sénatorial, et le renforcement de la flotte de frégates de premier rang, la marine nationale a aujourd'hui beaucoup plus besoin sur le plan opérationnel de frégates. Au sein de la Marine nationale, qui a pratiquement fait son deuil d'un deuxième porte-avions - ce qu'elle n'avouera jamais - , on plaide discrètement depuis plusieurs années pour disposer d'au moins 18 frégates de premier rang pour remplir toutes les missions assignées dans un contexte de plus en plus dangereux comme l'illustre le grave incident entre la frégate française Courbet et des bâtiments turcs en mer Méditerranée. "Nous sommes déjà à la limite de nos capacités d'action maritime avec les frégates de premier rang", a d'ailleurs confirmé en novembre 2019 à l'Assemblée nationale le chef d'état d'état-major des armées, le général François Lecointre.

La loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 a maintenu l'objectif de la précédente LPM en prévoyant, à l'horizon 2030, une flotte de 15 frégates de premier rang composée notamment de huit FREMM (contre 17 initialement), deux FDA (frégates de défense aérienne Horizon) et cinq FDI (frégates de défense et d'intervention). Les deux dernières frégates multi-missions "Alsace" et "Lorraine" seront admises au service actif respectivement en 2022 et 2023 tandis que la livraison des FDI s'étalera entre 2023 (pour une mise en service en 2025) et 2030. Un socle capacitaire vraiment minimal. Pourtan

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