Obligation de cession

Lorsque le groupe spécialiste des pièces et équipements en matières plastiques a décidé de racheter les activités connexes de l'équipementier automobile nordiste Faurecia, le rachat était suspendu à l'approbation des autorités de la concurrence, et notamment de la Commission européenne et du commissaire à la Concurrence.

Dans ce cadre, la Commission a exigé la cession de 7 usines parmi les actifs passés dans le giron de Plastic Omnium. Parmi ces usines, 4 sont situées en France, 1 en Espagne et 2 en Allemagne. Sans ces cessions, la Commission européenne ne donnait pas son accord à l'acquisition de l'activité Systèmes extérieurs de Faurecia. 

Un repreneur idéal

Plastic Omnium a donc recherché des acquéreurs pour ces actifs issus du rachat de certaines activités de Faurecia, et vient d'entrer en négociations exclusives avec le groupe américain Flex'N'Gate pour lui céder ces 7 sites de production pour un montant de 200 millions d'euros. Avec 2 000 employés, ces 7 usines vont apporter à l'acquéreur américain une surface dont il ne dispose pas encore, puisque, s'il occupe la 10e place au classement des équipementiers américains, il n'est situé qu'au 38e rang mondial.

En revanche, il est le numéro 2 américain du pare-choc, et ce sont précisément ce que produisent les sites de Faurecia cédés par Plastic Omnium. Si le choix a pris du temps, il est certain que Plastic Omnium semble avoir trouvé en le groupe américain Flex'N'Gate le candidat idéal pour reprendre ces actifs.