Peugeot-Fiat: la Commission européenne donne son feu vert à Stellantis

Psa et fiat reuniront leurs actionnaires respectifs le 4 janvier pour approuver leur fusion

Après avoir ouvert une phase deux, Bruxelles a fini par donner son feu vert au projet de fusion entre FCA et PSA. Le nouveau groupe, qui deviendrait le 4e mondial, a donné des garanties sur le marché des utilitaires légers où il pourrait jouir de positions très dominantes.

Publié le 15-01-2021 par Nabil Bourassi

Il n'y avait plus tellement de suspense... Mais tout de même, la Commission européenne a donné des sueurs froides à Carlos Tavares et Mike Manley sur les conditions de la fusion des deux groupes automobiles qu'ils dirigent, PSA (Peugeot, Citroën, Opel, DS) et FCA (Fiat, Chrysler...). Après avoir enclenché en juin une phase deux dans son enquête de conformité concurrentielle, la Commission a fini par donner son feu vert à la fusion entre les deux groupes automobiles.

Toyota, autre gagnant de la fusion

En juin, la Commission avait émis des réserves sur les positions dominantes de Stellantis (le nom de la future entité) notamment dans le domaine des véhicules utilitaires. Le groupe s'est engagé à étendre le partenariat avec Toyota dont PSA sous-traite la production d'utilitaires légers. La nouvelle entité produira davantage de véhicules pour le compte du groupe japonais et pour moins cher. En outre, Stellantis facilitera l'accès de son réseau de maintenance aux utilitaires concurrents.

Le groupe PSA est historiquement l'un des leaders du marché des utilitaires légers en Europe avec pas moins de 25% de parts de marché. En fusionnant avec FCA, cette part de marché atteindrait les 34%, voire davantage sur certains marchés domestiques comme la France ou l'Italie. L'écart avec le numéro deux, Renault avec 16% du marché, soit moitié moins, a également justifié les inquiétudes de la Commission européenne.

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Avec ce feu ve

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