Pétrole et gaz : les investissements dans le offshore au plus haut depuis dix ans

Plateforme gazière

Pour faire face à la demande croissante de gaz et de pétrole dans les prochaines années, les investissements sont en hausse, concentrés dans le offshore et dans le golfe Persique. Après avoir passé la barre des 100 milliards de dollars en 2022, ils devraient totaliser 214 milliards de dollars sur 2023 et 2024.

Publié le 28-03-2023 par Robert Jules

Concilier la réduction des émissions de gaz à effet de serre face au dérèglement climatique, tout en préservant le développement économique, notamment dans les pays émergents et en développement, relève d'un exercice de patience, en se heurtant aux réalités du terrain.

Ainsi, le secteur du gaz et du pétrole a encore de beaux jours devant lui. En 2023, nous consommerons davantage de pétrole brut que les années précédentes, avec 102 millions de barils par jour (mb/j) et nous brûlerons de plus en plus de gaz, en passant d'un peu plus de 4.000 milliards de m3 en 2021 à presque 4.400 milliards de m3 en 2025, selon l'AIE et l'Opep.

L'investissement offshore devient majoritaire

Les hydrocarbures étant des ressources non renouvelables, il faut continuellement financer la prospection et l'exploitation de nouveaux gisements. Cette année, les investissements dans les nouveaux projets du secteur seront d'abord captés dans le offshore, qui voit sa part passer à 68% contre 40% durant la période 2015-2018, selon les estimations du cabinet d'études spécialisé dans le secteur de l'énergie, Rystad Energy. A l'époque, les prix avaient chuté jusqu'à 30 dollars du baril, réduisant l'incitation à l'investissement. En revanche, depuis la mi-2021, les prix du baril de Brent ne sont pas descendus sous la barre des 70 dollars. Après avoir franchi la barre des 100 milliards de dollars d'investissement en 2022, Rystad Energy a calculé que cela devrait être le cas en 2023 et 2024, pour un montant cumulé

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