Pesticides : un risque de perturbateurs endocriniens dans l'eau, alerte l'UFC-Que Choisir

La france vise une reduction de l'usage des pesticides de 50% en dix ans

Alors que plus d'un quart des analyses d'eau potable en France sont soupçonnées de contenir des perturbateurs endocriniens dus à certains pesticides, l'association demande l'interdiction de ces derniers, en vertu du principe de précaution. Une position « irrationnelle » et « alarmiste » en l'état des connaissances scientifiques, fait valoir le syndicat des entreprises de produits phyto-sanitaires.

Publié le 21-04-2021 par Marine Godelier

Il y a moins d'un an, l'UFC-Que Choisir critiquait vivement Générations Futures, lui reprochant de « surjouer l'alerte » au sujet de la présence de pesticides dans nos robinets, « semant une belle panique » sur son passage, du fait d'un « combat militant » - pour le plus grand bonheur des vendeurs de bouteilles en plastique.

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts : c'est aujourd'hui l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP) - syndicat représentant les entreprises productrices de pesticides -, qui s'étonne du « ton alarmiste » employé par l'UFC-Que Choisir en la matière.

En effet, ce mardi 21 avril, l'association de défense des droits des consommateurs a publié une étude pour le moins inquiétante - menée conjointement avec Générations Futures -, afin d'alerter les consommateurs sur les traces de produits phytosanitaires dans l'eau potable. Elle révèle que près de 450.000 Français, notamment en zone rurale, peuvent retrouver ces molécules « particulièrement nocives » dans leurs verres. Et même parmi les analyses considérées comme conformes à la réglementation, plus d'un quart (28%) sont soupçonnées de contenir des perturbateurs endocriniens.

« On ne dit pas qu'il est dangereux de boire au robinet. 98% des consommateurs ont accès à une eau respectant la totalité des critères sanitaires, et le chiffre est en hausse, comme on peut le voir dans notre carte interactive sur le sujet. Mais, alors que l'on progresse dans la baisse de la toxicité « traditionnelle » de

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