Perquisitions à haut risque chez Renault

Perquisitions à haut risque chez Renault

Selon des sources syndicales reprises par l'AFP, la DGCCRF aurait effectué des perquisitions sur différents sites du constructeur automobile Renault. Ces perquisitions seraient liées aux trucages des tests sur les émissions de particules, comme chez Volkswagen.

Publié le 14-01-2016 par Archipelago Antoine

Perquisitions de la DGCCRF

 

Sur le site Renault de Lardy dans l'Essonne, un tract de la CGT affirme ce matin que « des agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) sont intervenus sur différents sites Renault jeudi dernier ». Toujours selon ce tract, les perquisitions concernaient les secteurs d'homologation et de mise au point des contrôles des moteurs, ce qui laisse envisager de façon très crédible que ces perquisitions sont « liées aux conséquences de l'affaire des moteurs truqués de Volkswagen ». Selon la CGT, ces perquisitions ont occasionné la saisie des ordinateurs de plusieurs directeurs.

les sites concernés par ces perquisitions sont le centre de d'ingénierie de Lardy, le Technocentre de Guyancourt, dans les Yvelines, le site Renault du Plessis Robinson dans les Hauts de Seine, ainsi que le siège social de la marque au losange, à Boulogne-Billancourt, toujours dans les Hauts de Seine.

 

 

Un nouveau scandale à redouter

 

Les informations contenues dans ce tract de la CGT ont par ailleurs été confirmées par la CFDT. Interrogé par l'AFP, le délégué central du syndicat réformiste, Franck Daoût, a confirmé avoir été informé de ces perquisitions de la DGCCRF par des militants présents sur les sites de Lardy et au Technocentre de Guyancourt. « Nous avons questionné hier la direction mais n'avons pas eu de réponse. Tout le monde est surpris », a ajouté le délégué syndical. Pour l'instant, ni la DGCCRF ni la direction du constructeur automobile français n'ont répondu aux questions des journalistes.

Tombée à 12h06 ce jeudi 14 janvier, la dépêche AFP a fait l'effet d'une bombe dans les milieux boursiers. Redoutant un scandale analogue à celui de Volkswagen, les investisseurs se sont massivement désengagés du titre Renault, provoquant une chute de son cours de plus de 20%.

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