Belle progression des ventes

Dans un communiqué de presse publié ce matin, le numéro 2 mondial des spiritueux et des alcools a publié ses résultats annuels, pour son exercice décalé 2017-2018. À taux de change constants, la croissance du chiffre d'affaires pour l'exercice clos au 30 juin s'élève à 6 %. En données publiées, il recule de 0,3 %, à cause de l'impact extrêmement négatif des taux de change. Le chiffre d'affaires ressort ainsi à 8,99 milliards d'euros.

Les ventes du groupe ont bénéficié principalement d'un « retour à une forte croissance en Chine et en Inde ». Ainsi, la zone Asie/Reste du monde a enregistré une progression organique de son chiffre d'affaires de 9 %.

Les États-Unis, autre zone stratégique pour le groupe alcoolier français, ont enregistré durant cet exercice une croissance « en ligne avec celle du marché », indique le groupe Pernod Ricard dans son communiqué. En effet, globalement, la zone Amérique a connu une hausse de l'activité de 6 %, marquée par une accélération des ventes au Mexique et au Brésil.

En Europe, en revanche, le groupe souligne que la croissance organique est restée « modeste ». Elle atteint en effet péniblement 2 %, pénalisée par des difficultés enregistrées sur les marchés français et espagnols.

Solides perspectives

Le résultat opérationnel courant s'est lui aussi amélioré, enregistrant une progression annuelle de 6,3 % à taux de change constants. En données publiées, toujours à cause de la trop grande force de l'euro par rapport aux autres monnaies, le résultat opérationnel courant enregistre un recul de 1,5 %. Il ressort à 2,36 milliards d'euros.

Le résultat net part du groupe, quant à lui, enregistre une hausse de 13 %, à 1,58 milliard d'euros. 

Sur ces bases très satisfaisantes, Alexandre Ricard a précisé que les objectifs qu'il fixait pour son groupe à l'horizon du prochain exercice tablaient sur une dynamique de croissance analogue à celle de l'exercice clos. Pernod Ricard vise donc une croissance organique située entre 5 et 7 % pour l'exercice en cours, hors effets de change. Par ailleurs, la croissance du premier trimestre devrait être spectaculaire, mais essentiellement parce que la base de comparaison est très favorable, puisque le premier trimestre de l'exercice précédent avait été très poussif, alors que les principaux indicateurs témoignent d'une activité soutenue depuis début juillet.