La « valeur travail » en perte de vitesse...

Nous sommes bien loin des années 80 où il était de bon ton d'annoncer qu'on travaillait 50 heures par semaines et qu'on « faisait » beaucoup d'argent ! La tendance qui s'inversait depuis déjà plusieurs années s'est accélérée avec la crise sanitaire. Aujourd'hui, les salariés sont en quête de sens, et de plus de temps à consacrer à leurs passions ou à leurs proches. Dans ce contexte, le « travailler moins » fait des émules, même s'il s'agit de gagner moins.

Faire matcher les besoins des entreprises avec les aspirations des candidats

C'est en avril 2020 - en pleine pandémie -qu'Edouard Caumont, un ancien ingénieur de chez Renault, crée Part-Life. Inspiré de sa propre expérience, il surfe sur le besoin qu'ont les salariés de se dégager du temps ; de ne pas devoir choisir entre travail et activités personnelles. « J'ai voulu démocratiser le temps partiel, pour permettre à chacun de trouver le temps et les moyens de se consacrer aux différents projets de leur vie, professionnels, personnels, environnementaux ou sociétaux ». Sa plate- forme connecte ainsi les entreprises en quête de talents et les candidats dont le critère principal de recherche est le temps partiel.  Mi-temps, 1/5 ou 4/5... Le site permet de sélectionner les types de contrats selon ses besoins, sa région, son secteur et ses compétences. Plus de 300 profils, du junior au candidat hautement diplômé et expérimenté sont déjà en ligne... ou ont même déjà trouvé un poste.