Nouvelles grandes manoeuvres dans les paiements. Natixis, la filiale du groupe mutualiste BPCE (Banque Populaire Caisse d'Épargne) indique ce jeudi 11 octobre qu'elle étudie bien un rachat du français Ingenico, spécialiste des terminaux de paiement qui se partage le marché mondial avec l'américain Verizon. Mercredi soir, Bloomberg avait révélé que Natixis avait approché Ingénico.

"Natixis confirme son intérêt à explorer la logique d'un rapprochement industriel de ses activités de paiement avec celles du groupe Ingenico et avoir des discussions préliminaires en cours sur ce sujet. Natixis tiendra le marché informé en tant que de besoin" indique le groupe dans un communiqué.

L'action Ingenico s'envole de plus de 14% ce jeudi matin à la Bourse de Paris. En recul de 17% depuis janvier, la capitalisation boursière du groupe dépasse les 4,5 milliards d'euros.

Flambée spéculative dans le secteur

Le titre Natixis chute en revanche de plus de 4%, réduisant sa valeur boursière à 17 milliards d'euros. Le marché s'inquiète que le groupe se retrouve à surpayer un actif dans un secteur en pleine concentration. Au printemps, Atos (Worldline) lui a soufflé le suisse Six Payment, acquis pour 2,3 milliards d'euros. Cet été, PayPal a croqué le suédois iZettle, qui ne génère pas de profit, pour 2,2 milliard de dollars.

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Le Pdg d'Ingenico, Philippe Lazare, avait d'ailleurs parlé de "bulle" au sujet

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