Le face à face démarre en janvier. Euronext dépose une offre de 145 couronnes norvégiennes par action, soit un total de 6,24 milliards de couronnes (625 millions d'euros). L'offre est ensuite adaptée pour contrer celle de Nasdaq, par ailleurs favorite du Conseil d'administration d'Oslo Bors. Son offre de 152 couronnes par action poussera Euronext à relever la sienne à 158 couronnes par titre. La proposition américaine atteindra finalement la même somme. Elle sera prolongée jusqu'au 30 avril et celle d'Euronext jusqu'au 6 mai.

Nasdaq : communication réduite jusqu'à la conclusion

Lundi, Euronext annonçait avoir obtenu le soutien de l'autorité financière norvégienne. Son concurrent est quant à lui resté discret depuis sa dernière annonce, le 4 mars. Interrogée par Reuters, une porte-parole du Ministère des Finances norvégiennes a confirmé qu'ils avaient reçu la recommandation de l'autorité de régulation, considérant les deux acheteurs comme « aptes et compétents » à acquérir la place d'Oslo.

Une dernière étape à franchir

L'opérateur paneuropéen a déclaré remplir la plupart des conditions fixées. Il revendique 53,1 % du capital de la place norvégienne de garantis au 1er avril et l'engagement irrévocable de 45 % des actionnaires. Pour finaliser l'opération, l'accord du Ministère des finances reste nécessaire. La porte-parole du ministère a rappelé à Reuters que la limite pour rendre leur décision, pouvant être rallongée de vingt jours ouvrés, n'était fixée qu'au 14 mai. Euronext  table sur une conclusion au deuxième trimestre.