Océans: la facture annuelle de l'inaction pourrait atteindre 400 milliards de dollars en 2050

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Le dernier rapport du Giec évalue les coûts à 428 milliards de dollars par an d'ici 2050, et à près de 2.000 milliards d'ici à 2100, "si les impacts humains sur les océans continuent avec la même vigueur".

Publié le 26-09-2019 par Giulietta Gamberini

Potentiellement catastrophiques, les conséquences du réchauffement climatique sur l'océan et la cryosphère (à savoir l'ensemble des éléments gelés à la surface de la planète) risquent aussi de coûter des sommes faramineuses à l'économie mondiale. Le rapport spécial publié mercredi par le Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat de l'ONU, les évalue à 428 milliards de dollars par an d'ici 2050, "si les impacts humains sur les océans continuent avec la même vigueur".

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En 2100, en raison de l'accélération de l'ensemble des phénomènes qui impacteraient les mers, ces coûts pourraient même atteindre 1.979 milliards de dollars par an. En revanche, l'adoption de mesures visant à réduire ces impacts pourrait permettre d'économiser plus de 1.000 milliards de dollars par an d'ici à la fin du siècle, souligne le rapport, qui cite une étude publiée en 2013 aux Pays-Bas.

Entre 0,2 et 4,6% de la population mondiale affectée par les inondations

Ces coûts seraient liés à la dégradation de l'ensemble des services systémiques rendus par les océans aux humains. La baisse de la masse de poissons causée par la perte de biodiversité pourrait atteindre jusqu'à 24%, calcule par exemple le Giec. Mais le tourisme fait aussi partie des secteurs potentiellement affectés, ont souligné à plusieurs reprises les auteurs du rapport.

Plus spécifiquement, à cause de la montée des eaux, qui pourrait dépasser un

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