Nucléaire et renouvelables, le mix gagnant pour une neutralité carbone en 2050

France, électricité, lignes à haute tension, énergie, pylones, tour Eiffel, sacré-coeur, EDF,

Un mix avec davantage d'énergies renouvelables, mais périlleux sans recours au nouveau nucléaire d'ici à 2050. C'est l'une des principales conclusions du gestionnaire national du Réseau de transport d'électricité (RTE) qui publie, lundi 25 octobre, six scénarios censés permettre d'atteindre la neutralité carbone dans trente ans, trois sans nouveaux réacteurs nucléaire, trois autres en relançant l'atome. Si toutes ces trajectoires sont techniquement réalisables, celles faisant appel au nucléaire sont à la fois les moins coûteuses et les moins risquées pour atteindre les objectifs climatiques. Décryptage.

Publié le 26-10-2021 par Marine Godelier

À six mois de l'élection présidentielle, le dossier promet de peser lourd dans les discussions à venir sur le mix énergétique de la France. Et pour cause, à rebours des promesses de court terme essaimées pendant la campagne, les candidats à l'Elysée doivent se positionner sur un sujet aussi technique que déterminant pour le futur du pays, à l'heure où son parc nucléaire historique vieillit : relancer l'atome en remplaçant des réacteurs en fin de vie, ou en sortir définitivement au profit du tout renouvelables. Tandis que Yannick Jadot (EELV), Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Anne Hidalgo (PS) plaident pour la seconde option, Xavier Bertrand (LR) encense l'atome autant qu'il dénigre les éoliennes, à la production intermittente.

Emmanuel Macron, lui, semble avoir choisi une autre voie. Lors de la présentation du plan « France 2030 » le 12 octobre dernier, le chef de l'État a assuré que l'Hexagone, « en même temps » que le développement des énergies renouvelables, avait « encore besoin » du nucléaire bas carbone, et annoncé une enveloppe d'un milliard d'euros pour développer des petits réacteurs nucléaires, les SMR. Un premier soutien fort à la filière avant une possible annonce, pour le moins attendue, de la construction de 6 nouveaux EPR, ces réacteurs de troisième génération. Et ce, alors même que le premier en chantier, celui de Flamanville, accumule plus de dix ans de retard et devrait être mis en service fin 2022.

La vaste étude du gestionnaire national du réseau de transport d

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