Nestlé supprime une centaine d'emplois dans sa division eau

Nestlé supprime une centaine d'emplois dans sa division eau

Nestlé Waters, la division eau du groupe suisse, a présenté aux salariés de ses sites de Vittel et Contrexéville un plan de réorganisation qui comprend le non remplacement de 100 départs d'ici 2022.

Publié le 08-07-2019 par Esther Buitekant

Nestlé supprime des postes dans plusieurs de ses départements


Nestlé a révélé ces derniers mois vouloir opérer des coupes salariales chez Purina, spécialiste de l'alimentation des animaux de compagnie, et chez Herta. C'est maintenant au tour de Nestlé Waters de faire face à un plan de transformation, baptisé 'Vosges 22', qui concerne ses deux sites d'embouteillages de Vittel et Contrexéville. Présenté à la fin du mois de juin aux salariés, il vise selon la direction 'à assurer la pérennité de la production des sites de Vittel et Contrexéville dans un contexte concurrentiel accru avec l'émergence de différents concurrents, de nouveaux cadres réglementaires avec les états généraux de l'alimentation et de nouveaux modes de consommation à domicile des particuliers." Nestlé précise également que l'entreprise doit 's'adapter pour répondre aux attentes des consommateurs et des clients.' Pour les salariés, cela signifie concrètement une centaine de départs non remplacés sur 1000 d'ici 2022. 


L'inquiétude des syndicats


Les deux sites vosgiens produisent plus d'1,5 milliard de bouteilles par an et emploient un millier de salariés. Les représentants du personnel ont fait part de leur inquiétude quant à l'impact de ces suppressions de postes sur la bonne marche de l'usine. "On a du mal à croire qu'on va pouvoir fonctionner avec 111 personnes en moins et on est inquiets pour la sécurité, les conditions de travail et la production" a notamment commenté Stéphane Cachet, délégué syndical CGT. Yannick Duffner, délégué CFDT, a quant à lui faire part du ras le bol des salariés : 'On a un sentiment de frustration. On a déjà fait énormément d'efforts pour pérenniser la marque ou satisfaire le groupe, et on s'aperçoit qu'il n'y a pas de fin, ils en demandent toujours plus." Les discussions entre la direction et les syndicats devraient durer jusqu'au mois d'octobre.

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