Munitions pour l'Ukraine : pourquoi la France a des doutes sur l'initiative de la République tchèque
En dépit d'un a priori favorable pour l'initiative de la République tchèque pour mobiliser des munitions produites hors d'Europe en faveur de l'Ukraine, la France hésite encore à la soutenir financièrement. Le voyage à Prague d'Emmanuel Macron le 5 mars pourrait définitivement lever le voile.
Publié le 04-03-2024 par Michel Cabirol
La visite d'Emmanuel Macron en République tchèque le 5 mars va clarifier la position française sur l'initiative de Prague qui entend jouer les intermédiaires pour des pays européens qui souhaitent acquérir des obus produits hors d'Europe et puis les fournir à l'Ukraine. Car les forces armées ukrainiennes sont actuellement confrontées à une grave pénurie de munitions, notamment d'obus de 155 mm, pour faire face aux offensives russes sur le front russo-ukrainien. C'est pour cela que l'initiative tchèque, qui n'est pas nouvelle, rappelle-t-on à l'Élysée, se retrouve sur les feux de l'actualité. Une initiative d'urgence qui pourrait donner une bouffée d'oxygène aux troupes ukrainiennes à condition d'augmenter très vite de façon significative la production de munitions sur le sol européen.
La République tchèque aurait identifié « un demi-million de munitions de calibre 155 et 300.000 munitions de calibre 122 », qui pourraient être livrées à Kiev « en quelques semaines » si les financements nécessaires étaient rassemblés (soit environ 1,4 milliard d'euros), avait estimé le président tchèque Petr Pavel lors d'une table ronde à Munich le 17 février. « Je serai très prudent sur les chiffres, qu'il s'agisse de nombre de munitions ou d'argent, puisque ceux qui ont pu s'engager ces derniers mois sur ce sujet ont été rattrapés par la réalité », a rappelé lundi dernier Emmanuel Macron à l'issue de la conférence de soutien à l'Ukraine. L'Europe n'a finalement pu fournir que 30% sur le milli
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