Municipales : ce que proposent les candidats pour en finir avec le périph'

Embouteillages sur le périphérique

Symbole de modernité aux temps de l'automobile triomphante, le périphérique est devenu synonyme d'enfermement et de pollution pour la capitale. A l'heure de la transition écologique et du grand Paris, les candidats à la mairie rivalisent de projets pour redonner de l'air aux parisiens.

Publié le 27-02-2020 par Pierre Rochiccioli, AFP

Haro sur le périphérique. Le long ruban de 35 km enserrant la capitale, inauguré en grande pompe le 25 avril 1973 par le Premier ministre Pierre Messmer après 15 ans de travaux sur l'emplacement des anciennes fortifications de Paris, ne fait plus recette à l'heure de la transition écologique."Sa construction aussi proche de Paris est révélateur de l'héritage de la civilisation automobile des trente glorieuses", souligne le politologue Romain Pasquier.

Aujourd'hui, la grande boucle, ses 38 portes et 6 échangeurs autoroutiers, drainent 1,1 million de véhicules par jour, ce qui en fait l'autoroute la plus chargée d'Europe. Conséquence, une pollution de l'air au dioxyde d'azote très élevée qui atteint à son pourtour près de deux fois la valeur limite annuelle et un niveau de bruit de plus de 65 décibel (sonnerie de téléphone, aspirateur) considéré comme le seuil d'irritation de l'oreille interne.

Si pour limiter ces nuisances, des tronçons ont été couverts, 14 km de murs antibruits dressés, un enrobé phonique déroulé sur la moitié de la boucle et la vitesse limitée à 70 km/h, l'idée d'aller plus loin pour mieux intégrer le ruban de béton dans la ville s'est imposée comme un enjeu des municipales. D'autant que le périph' est aussi perçu comme une barrière alors que la capitale se cherche un nouveau souffle au delà de ses frontières dans la construction de la métropole du Grand Paris.

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