Monk la petite startup française, passe sous pavillon américain

Monk la petite startup française, passe sous pavillon américain

La technologie de Monk permettant de détecter les dommages subis par un véhicule a séduit ACV, une place de marché numérique automobile pour les concessionnaires, cotée au Nasdaq.

Publié le 02-03-2022 par Valérie Macquet

Une percée fulgurante

 

Fondée en septembre 2019 par Aboubakr Laraki (CEO) et Fayçal Slaoui (CTO), Monk traverse la pandémie sans encombre : elle lève 2,1 millions d'euros en amorçage en mai 2020 auprès d'Iris Capital, Plug and Play et plusieurs business angels. Elle développe, grâce au machine learning (IA) et à la reconnaissance visuelle, son système d'inspection automatisé d'un véhicule. La solution permet ainsi de reconnaître les pièces automobiles concernées et les dommages présents pour une fraction du coût des inspections visuelles classiques. Elle trouve très vite son marché et engrange parmi ses clients, des concessionnaires, des fabricants et des acteurs de l'assurance tels que, par exemple,  Getaround, PorscheShift Technology ou encore Autobiz.


A la conquête de l'Amérique


Créée en 2014, ACV, la place de marché numérique automobile pour les concessionnaires, cotée au Nasdaq depuis 2021, s'est félicitée, par communiqué, de son rapprochement avec la jeune pousse française : « Ce rachat constitue un très beau multiple pour une société très jeune rachetée par un groupe tech coté qui va surtout lui laisser son indépendance et sa localisation » La vingtaine de salariés de la startup française, s'ils rejoignent les effectifs d'ACV restent basés en France. Les équipes de R&D des deux entreprises collaborent déjà étroitement sur les différentes technologies.

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