Mois d'avril logiquement décevant pour Air France

Mois d'avril logiquement décevant pour Air France

Comme prévu, le mois d'avril 2018 d'Air France a été très compliqué. Marqué par 8 jours de grève, il a vu le nombre de voyageurs transportés baisser fortement.

Publié le 11-05-2018 par Bertrand Dampierre

Près de 9 % de baisse en matière de trafic de voyageurs

 

Les jours passent et la crise se fait toujours plus sentir du côté d'Air France. Alors que, cette semaine, les syndicats ont affiché leur envie de faire une pause dans les grèves lancées le mois dernier en ne fixant pas de nouvelle date d'action, les conséquences de leurs actions précédentes sont désormais connues. Ainsi, ce matin, la première compagnie aérienne française vient de faire savoir via un communiqué de presse que le nombre de passagers transportés par ses soins au cours du mois d'avril a chuté de 8,7 % par rapport à la même période l'an passé.

Ce qui explique cette baisse non négligeable de près de 9 %, c'est sans aucun doute le fait que le groupe français, fondé en 1933 et actuellement dirigé par Jean-Marc Janaillac, dont le départ est prévu la semaine prochaine, a été touché par pas moins de 8 jours de grève au cours du mois.

 

Une baisse pour l'ensemble du groupe

 

Heureusement pour Air France, qui fait partie du groupe privatisé Air France-KLM, les autres résultats du groupe sont globalement positifs, avec une hausse du trafic de 5,2 % pour KLM et de 1,3 % pour Transavia. Au total, les compagnies du groupe ont transporté 8,2 millions de passagers au cours du mois d'avril 2018, soit une baisse de 2,5 %, qui s'explique en grande partie par les résultats d'Air France.

La crise en cours, qui a déjà coûté au moins 300 millions d'euros depuis février, est loin d'être finie du côté d'Air France puisque, alors que les salariés ont rejeté la proposition de hausse salariale faite par la direction, un nouveau PDG devra prochainement être nommé, suite au départ annoncé de Jean-Marc Janaillac. Cette nomination entraînera forcément de nouvelles négociations, qui pourraient bien passer par de nouvelles journées de grève.

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