Marseille-Fos, un modèle économique qui privilégie la réindustrialisation autour de l'énergie et la logistique

Marseille Fos

Malgré les difficultés du contexte économique liées à la guerre en Ukraine, le grand port maritime de Marseille Fos poursuit sa croissance. Une année marquée par le début d'un changement de modèle et des projets d'implantations sur de nouveaux secteurs.

Publié le 25-01-2023 par Rémi Baldy

« Tous les voyants sont au vert », se réjouit Hervé Martel. Le président du directoire du grand port maritime de Marseille Fos (GPMM) peut avoir le sourire avec des résultats qui « dépassent les niveaux de 2019 ». Ce qui, en données concrètes, signifie 77 millions de tonnes de marchandises traitées, soit une hausse de 3%, et un chiffre d'affaires qui bondit de 16% à 190 millions d'euros. Une année record, qui marque aussi une évolution dans l'organisation du GPMM avec un nouveau président du conseil de surveillance élu voici quelques mois, après deux années d'intérim assurées par Elisabeth Ayrault.


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« Malgré une année dans un contexte difficile avec la mise à l'épreuve de la guerre à laquelle nous ne nous attendions pas, le port est là », souligne l'ancien ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui prend ici, la parole pour la première fois avec sa nouvelle casquette. Au-delà des conteneurs et des remorques, les bons chiffres du GPMM traduisent des « bonnes perspectives » selon Hervé Martel. Cela saute aux yeux sur le segment des vracs liquides qui ont augmenté de 5% en bonne partie grâce aux massives importations du gaz naturel liquéfié (GNL), visant à remplacer le gaz russe. En passant de 6 millions de tonnes à 8,5 millions de tonnes, la hausse atteint plus de 40%.

Une transition « incroyable »

Des chiffres et des tonnages qui illustrent les changements qui s'opèrent au sein du por

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