« Maintenir Atos sous pavillon français » (par Olivier Marleix, Boris Vallaud, Bruno Retailleau, Patrick Kanner, Fabien Roussel)

Olivier Marleix, Boris Vallaud, Bruno Retailleau, Patrick Kanner, Fabien Roussel

Les présidents de groupe LR et PS à l’Assemblée et au Sénat, ainsi que le secrétaire national du PCF et trois autres élus, alertent sur le risque d’une perte de souveraineté avec le démantèlement de l’entreprise.

Publié le 26-05-2024 par latribune.fr

Depuis plusieurs mois, le dossier de la reprise d'Atos préoccupe les banques, les créanciers et les petits actionnaires comme les institutions de la République. Atos, deuxième entreprise du numérique français et l'un des leaders mondiaux de la transformation digitale avec plus de 100 000 collaborateurs, est lourdement pénalisée par près de 5 milliards d'euros de dette. La décision des créanciers sur l'avenir de l'entreprise, prise en lien avec une conciliatrice judiciaire sur la base des offres reçues, est attendue d'ici au 31 mai. Atos va-t-elle survivre et se relancer ? Ou être dépecée et tomber entre des mains étrangères ? Nous, parlementaires de droite comme de gauche, tirons aujourd'hui la sonnette d'alarme et appelons tous les acteurs publics et économiques à maintenir Atos sous pavillon français pour protéger notre autonomie stratégique.

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Nombre d'assauts lancés contre notre souveraineté économique exigent des actes politiques. Lorsqu'un groupe canadien avait voulu s'intéresser à Carrefour, l'État avait mis son veto au nom de la « souveraineté alimentaire » de la France. Dans le dossier Orpea, les moyens de l'État ont permis de préserver le groupe et d'éviter toute cession, fût-ce d'établissements de santé au Royaume-Uni, en Belgique ou en Suisse. Il est aussi temps, aujourd'hui, de préserver Atos.

Ce qui est en jeu, cette fois, c'est notre so

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