Macron, la taxe carbone et les trottinettes

Nucleaire: macron rappelle a trump l'importance du traite fni

[ÉDITO] Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron, les prix du gazole ont augmenté de 25%. Et ce n'est pas fini. Mais comment faire en sorte que la nécessaire transition écologique ne se fasse pas au détriment du pouvoir d'achat ou de la compétitivité des entreprises ? Par Philippe Mabille, directeur de la Rédaction.

Publié le 27-10-2018 par Philippe Mabille

Sacrés Gaulois réfractaires ! Ils ne sont pas à une contradiction près. Ils peuvent « en même temps » sacraliser en Nicolas Hulot, le champion démissionnaire de l'Écologie, leur personnalité politique préférée (palmarès Ipsos-Le Point d'octobre) et « se plaindre » de voir flamber le prix des carburants. Comme si ce n'était pas sous l'impulsion du ministre Hulot que le gouvernement avait décidé d'accélérer l'alignement des taxes sur l'essence et le diesel. Le résultat est une hausse de 25 % des prix du gazole depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron. Et ce n'est pas fini : avec la nouvelle augmentation votée dans le budget 2019, le prix du litre de diesel va s'installer durablement au-dessus de celui du sans-plomb, l'effet de cette hausse étant amplifié par la poussée des prix du pétrole.

Ségolène Royal n'a pas manqué l'occasion de dénoncer dans cette écologie « punitive » un « matraquage fiscal ». Selon l'ancienne ministre de l'Environnement, « taxer d'une façon aussi violente les automobilistes, c'est prendre l'écologie en otage ». Elle affirme même que cette hausse des taxes sur les carburants n'est pas légale, car « le gouvernement ne respecte pas l'article 1 de la loi sur la transition écologique de 2015 » qui prévoit une neutralité fiscale : pour un centime de hausse de la fiscalité carbone, il devrait y avoir un centime de baisse d'une autre taxe.

Or, selon Olivier Faure, le patron du PS, le compte n'y est pas. Il dénonce une « arnaque » budgétaire qui, sous prétexte de fisca

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