Lutte contre le cybercrime: pourquoi la collaboration police/secteur privé est essentielle

Interpol: al raissi elu president malgre les critiques des groupes de defense des droits

Pour répondre aux organisations cybercriminelles toujours plus puissantes, les forces de l'ordre se tournent de plus en plus vers les entreprises de cybersécurité. Une collaboration gagnant-gagnant, qui vise l'amélioration du paysage cyber global.

Publié le 04-05-2022 par François Manens

Les forces de l'ordre ne peuvent pas faire face seules à la cybercriminalité. Ce constat récurrent vient cette fois de la bouche d'un dirigeant d'Interpol, Doug Witschi, interrogé par le site spécialisé The Register. En charge de la réponse aux menaces cyber, il travaille depuis sa prise de poste en 2020 au développement des relations entre les forces de l'ordre internationales et les entreprises de cybersécurité.

D'un côté, les autorités policières ont, avec l'aval des autorités judiciaires, la capacité d'arrêter les instigateurs des cyberattaques, de démonter leurs infrastructures ou encore de saisir leur matériel. Mais elles peinent à faire face aux groupes cybercriminels, qui disposent de moyens financiers et humains toujours plus importants pour mener à bien leurs opérations.

De l'autre, les éditeurs de logiciels récoltent un important flux de données depuis les outils de cybersécurité qu'ils déploient chez des milliers de clients. Ils disposent ainsi d'un panorama sur le paysage des cybermenaces que les autorités publiques n'ont pas, mais ils n'ont pas les prérogatives nécessaires pour contre-attaquer.

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Un partenariat nécessaire

Face à ce constat, Interpol a initié en 2019 le projet Gateway, un portail de communication officiel entre les forces de l'ordre internationales et des entreprises de cybersécurité partenaires. Avant lui, la collaboration entre les deux parties existait, mais ell

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