LGV Bordeaux-Paris : un an après, qu'a changé la grande vitesse ?

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Le 2 juillet 2017, la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Tours, mettant la capitale girondine à 2 heures de Paris, était mise en service en grandes pompes. L'infrastructure a-t-elle eu l'impact promis par ses promoteurs sur le développement régional ? Tout le monde sort-il gagnant ? Zoom sur le bilan économique d'une année de LGV.

Publié le 04-07-2018 par Mikaël Lozano

Bien sûr, on n'est qu'un an après. Bien sûr, 12 mois ne suffisent pas à transformer une économie. Bien sûr, rien n'est jamais définitif. Bien sûr, la grève perlée qui touche la SNCF joue forcément un rôle et demande à ce que les chiffres soient regardés avec précaution. Il reste qu'un an après sa mise en fonction, il est possible de dresser un premier bilan pour la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA). Soit 340 kilomètres de ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux, qui ont placé la métropole girondine à 2h04 de Paris, contre 3h02 auparavant. L'infrastructure aura coûté la bagatelle de 7,8 milliard d'euros. Elle aura été construite dans le cadre d'un partenariat public-privé, une première en France pour une LGV. Et c'est finalement Lisea, consortium associant Vinci, la Caisse des dépôts, Meridiam et Ardian, qui aura décroché l'appel d'offres pour la construction et l'exploitation de la ligne pendant 50 ans.

Premier point à aborder, les chiffres bruts de fréquentation de la ligne, sur laquelle la SNCF est seule à circuler en attendant l'ouverture à la concurrence en 2021 ou le lancement d'une liaison internationale.

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La SNCF annonce 5,5 millions de voyageurs sur la ligne Bordeaux-Paris, soit une hausse de 50 % (+70 % avant les grèves du printemps 2018). Lisea estime de son côté que le trafic annuel sur l'axe Bordeaux-Paris - toutes destinations confondues - serait passé de 16 à 20 millions de pas

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