Olivier Véran veut rassurer

Les dernières annonces du gouvernement ont provoqué une ruée des français vers les centres de vaccination. A partir du 15 janvier prochain, l'injection d'une dose de rappel au maximum 7 mois après la dernière injection ou infection au Covid deviendra en effet obligatoire pour conserver le pass sanitaire. Depuis quelques jours, le nombre de vaccins Pfizer disponibles inquiète dans l'hexagone. Jeudi 2 décembre, le président des maires de France et maire de Cannes, David Lisnard a exprimé son inquiétude face à 'une nouvelle pénurie due à l'impréparation de l'État'. Le ministère de la Santé s'est toutefois montré rassurant. 'Chaque jour, 600 à 700.000 créneaux sont ouverts pour vous faire vacciner dans + de 1.200 centres, chez votre pharmacien, votre médecin. Nous avons des stocks de vaccins ARNm efficaces (Moderna et Pfizer) pour tenir l'objectif d'une population protégée d'ici au 15 janvier.', a déclaré Olivier Véran.  Sur le terrain pourtant, le déséquilibre entre les stocks de Moderna et de Pfizer est bien réel, principalement dans la région PACA.

Les français réticents à se faire vacciner avec Moderna

En raison de la survenue de rares cas de myocardite avec le vaccin Moderna, l'utilisation de ce vaccin n'est plus recommandée pour les moins de 30 ans. Et dans les centres de vaccination, les médecins observent une vraie défiance des français à l'égard du vaccin du laboratoire américain, qui utilise pourtant la même technologie à ARN messager que le sérum Pfizer et offre une efficacité similaire. 800.000 des 3,2 millions de doses de Pfizer commandées par les pharmaciens vont toutefois être remplacées par du Moderna, en raison d'une 'limitation technique' selon le ministère. En Dordogne, l'Agence régionale de santé (ARS) indique également qu''à compter du 7 décembre, 14 centres de vaccination périgourdins sur 15 vaccineront avec du Moderna tous les plus de 30 ans'.