Les trois obstacles à surmonter pour réussir l'envol du drone MALE européen

Drone MALE européen Dassault Airbus Leonardo

Sept champions européens pour un programme de drone MALE, qui ne pèse que 1 milliard d'euros... C'est beaucoup. Beaucoup trop?

Publié le 15-05-2018 par Michel Cabirol

Le drone MALE européen est-il bien né? Le programme européen de drone de Moyenne Altitude et Longue Endurance RPAS, qui a été confirmé en avril dernier lors du salon aéronautique de Berlin, réunit sept champions européens, sous la maîtrise d'oeuvre d'Airbus : trois constructeurs (Airbus, Dassault Aviation et l'italien Leonardo) et quatre équipementiers de premier rang (Thales, l'allemand Hensoldt, l'espagnol Indra et l'italien Elettronica). Clairement beaucoup d'acteurs pour un programme dont le développement est estimé à seulement un milliard d'euros environ. Beaucoup trop? A suivre mais le démonstrateur Neuron avait réuni avec succès six industriels autour de Dassault Aviation : Thales, l'italien Alenia (devenu Leonardo), Saab, EADS-CASA (devenu Airbus), Hellenic Aerospace Industry (HAI) et le suisse Ruag.

1/ Une maîtrise d'oeuvre solide

Pour réussir un programme européen, il faut, à la fois, réunir une volonté politique partagée et durable - ce qui est plus facile lorsque le nombre d'États partenaires est limité - et avoir un réalisme budgétaire sur la durée pour éviter de réduire ultérieurement les commandes. Il faut également une maîtrise d'oeuvre unique mettant en place un partage industriel optimisé. En conséquence, le retour géographique doit être mesuré sur l'ensemble du programme. Dans le cadre du programme du drone MALE européen, la maîtrise d'oeuvre a été confiée à Airbus. De son côté, Dassault Aviation a récupéré les commandes de vol, les essais en vol et la chaîn

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités