CIS : restauration et hôtellerie dans des conditions difficiles

Le groupe marseillais CIS, acronyme de Catering International Services, s'est retrouvé sous le feu des projecteurs en janvier 2013, lors de l'attaque de la base vie algérienne d'In Amenas. Un comble, alors même que la société peut se targuer d'une position de leadership dans ce pays, qui représente 20% de son activité. L'entreprise familiale dirigée par Régis Arnoux s'est en effet spécialisée dans la restauration et l'hébergement pour des bases vie installées dans des environnements difficiles : sites pétroliers, miniers, gaziers, etc. Un marché de niche, sur lequel CIS réussit à tenir son rang face aux géants de la restauration collective, à l'instar de Compass et Sodexo. Entre sa création en 1992 et l'exercice 2012, le "pure-player" CIS a d'ailleurs enregistré une croissance ininterrompue, preuve de son dynamisme.

Les perspectives d'avenir de CIS

Pour Régis Arnoux, le président fondateur de CIS, l'objectif reste d'atteindre un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros à l'horizon 2018, afin de conserver la place de troisième opérateur international sur le catering. Dans cette optique, le groupe CIS a pris la décision de céder ses activités en Irak, pour des raisons de sécurité, et de remédier aux problèmes de management de ses filiales au Pérou comme au Brésil. A noter que la compagnie pétrolière brésilienne Petrobas, principal client de CIS, devrait exploiter une trentaine de nouvelles plateformes au cours des 3 prochaines années, gage de débouchés prometteurs.