Les gouvernements se préparent à Libra

Les gouvernements se préparent à Libra

La semaine dernière, le Japon se lançait dans ses investigations concernant la monnaie digitale Libra, attendue pour 2020. Des travaux qui préfigurent les débats au G7, se tenant à Biarritz en août prochain.

Publié le 15-07-2019 par Alexandra Nuiry

Reuters révélait samedi qu'un comité officiel japonais démarrait ses travaux sur Libra. Celui-ci s'intéresse, sous toutes les coutures, aux conséquences de la prochaine monnaie virtuelle de Facebook. Des impacts sont attendus dans les sphères monétaires et financières, au niveau de l'émission, de la régulation et des paiements. Dans les rangs de ce groupe figurent la Banque du Japon, le Ministère des Finances et l'Agence des Services Financiers japonais. Le pays espère pouvoir diffuser son travail à la hauteur de l'influence internationale qu'aurait la Libra, en apportant notamment le sujet au G20.


Inquiétude contagieuse


Cette monnaie sera également au programme du G7, présidé cette année par la France. Autour de la table, les gouvernements japonais, allemands, italiens, anglais et canadiens. Les réflexions du groupe japonais pourront trouver un écho au sein du comité lancé par la présidence, et dirigé par Benoît Coeuré. Au programme, la place des banques centrales dans la régulation des monnaies digitales. Seront abordés les questions de blanchiment d'argent et de droit des consommateurs.


Encadrer les monnaies numériques ?


En amont du G7, les états ont un dernier rendez-vous. Les 17 et 18 juillet prochains, les ministres des finances se rassembleront à Chantilly. À cette occasion, Benoît Coeuré présentera un rapport préliminaire sur la monnaie digitale. Des pistes seront explorées quant à la mise en place d'un cadre réglementaire pour les devises dites fixes, dont Libra.

 

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