Les applications de mobilité au défi de la grève

Citymapper

De nombreuses applications aident tous les jours les Franciliens à se retrouver dans leurs correspondances. Mais en temps de grève, le défi est de taille pour tenir compte des lignes de bus au ralenti et des stations de métro fermées.

Publié le 15-12-2019 par Jules Bonnard, de l'AFP

Comment fonctionnent les applications de calculs d'itinéraires ?

Qu'elles soient officielles ou commerciales, toutes les applications de calculs d'itinéraires puisent leurs informations sur les horaires des transports en commun à la même source. Dans la région parisienne, Ile-de-France Mobilités met à disposition des données dites en "open-data" (c'est-à-dire réutilisables et sans redevance) pour les RER, les métros, les tramways et les bus, issues des transporteurs.

Les éditeurs d'applications doivent donc se démarquer en comptant principalement sur leurs algorithmes qui, à partir de ces données, tentent de générer l'itinéraire le plus rapide et adapté en fonction d'un certain nombre de paramètres.

Certaines applications ajoutent également d'autres couches d'informations : des images satellitaires ou captées par des véhicules de cartographie, des données de fréquentation et de trafic issues des smartphones ou des GPS embarqués qui partagent leur localisation.

Comment s'adaptent-elles à la grève ?

Les applications testées cette semaine par l'AFP affichent toutes les avertissements fournis par l'opérateur régional. En revanche, elles n'en tiennent pas forcément compte dans les itinéraires proposés.

Google Maps, par exemple, affiche des arrivées de métro "imminentes" et des dessertes "toutes les trois minutes" pour des lignes pourtant à l'arrêt. Le site Mappy propose également des itinéraires passant par des lignes non desservies, tout en affichant un avertissement.

"On n'est

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