Un projet gigantesque 

À l'occasion de la publication de son rapport annuel, le groupe pétrolier français Total a donné des détails sur plusieurs projets futurs, dont un qui s'avère gigantesque et pourrait également être particulièrement fructueux. Il s'agit d'un programme d'exploitation d'un gisement gazier situé en Iran, le plus grand gisement de gaz naturel au monde.

Ce projet, d'un montant proche de 3,7 milliards d'euros, soit environ 4 milliards de dollars, fait depuis quelques mois l'objet de négociations entre le géant pétrolier français et les autorités iraniennes. En cas de succès, il permettra à Total d'être la première des grandes compagnies pétrolières internationales à signer un accord avec l'Iran depuis la levée des sanctions économiques décidée par Barack Obama.

Une participation majoritaire

Le groupe Total SA a ainsi révélé être en plein coeur d'une série de négociations avec l'Iran sur la base d'un protocole d'accord en vue de développer la phase 11 du gigantesque gisement gazier de South Pars.

Cette phase 11 implique de la part de Total des investissements qui atteindront quatre milliards de dollars. Dans ce cadre, 50,1 % seraient financés par la société pétrolière française grâce à « des apports en capital et versements libellés en devises autres que le dollar américain ».

Total s'appuierait sur deux partenaires pour mener ce projet à bien. Tout d'abord le groupe pétrolier iranien Petropars, qui détiendrait 19,9 % du capital. Ensuite, le groupe chinois CNPC posséderait quant à lui 30 % du capital.