Les 12 travaux de Carlos Tavares

Un echec du plan "pace" pour opel serait tres grave, dit tavares

Entre le rachat d'Opel et les mutations profondes que traverse le secteur, entre révolution numérique et énergétique, c'est un chantier immense et périlleux qui attend le patron du groupe PSA.

Publié le 12-12-2017 par Nabil Bourassi

Mais comment fait-il ? Depuis son arrivée à la tête de PSA en juin 2014, il n'a jamais perdu son sang-froid. Et pourtant, les difficultés n'ont pas manqué sur la route. Après avoir réalisé le présumé impossible redressement de PSA, où Carlos Tavares trouve-t-il encore la force de se lancer un défi aussi périlleux que le sauvetage d'Opel, un chantier qui a coûté près de 20 milliards d'euros au groupe américain Général Motors, pourtant trois fois plus gros ?

Le patron de 59 ans ne puise pas cette énergie seulement dans sa passion de coureur automobile et d'ingénieur. Ce rêve de refonder l'industrie automobile autour de ses fondamentaux : le plaisir de conduire, la performance et la qualité... L'automobile au sens noble du terme.

Non, son vrai moteur réside dans des convictions aussi dures que le roc ! D'abord celle qu'il n'y a pas de fatalité dans le supposé déclin de l'industrie automobile française. En prenant les rênes de PSA, il a promis d'accomplir le redressement du groupe sans fermetures d'usine. Les mauvaises langues lui rétorquent que son prédécesseur, Philippe Varin, s'en était déjà chargé en fermant le site d'Aulnay ! Il n'empêche... Il est parvenu à conquérir la confiance des syndicats à son projet d'entreprise, qui ont presque tous voté l'accord de compétitivité, et ce, malgré de lourds sacrifices pour les salariés. Carlos Tavares a su utiliser le bon ton, notamment en revalorisant la place de l'humain dans toute la chaîne de production. « Je fais confiance aux équ

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités