Le transport aérien confronté à la hausse du pétrole et des salaires (IATA)

L'IATA REVOIT À LA HAUSSE SA PRÉVISION DE BÉNÉFICE 2013 POUR LES COMPAGNIES AÉRIENNES

Avec une prévision de bénéfice cumulé de 33,8 milliards de dollars pour 2018, les compagnies aériennes continuent d'afficher des résultats financiers solides. Néanmoins, ces prévisions réalisées par l'association internationale du transport aérien (IATA) sont en recul de 12,7% par rapport aux prévisions précédentes. Ce recul s'explique par l'accélération de la hausse des coûts liée à la hausse du prix du carburant, et aux tensions sur le marché du travail de certaines catégories de personnels comme les pilotes, qui entraînent une augmentation des rémunérations.

Publié le 04-06-2018 par Fabrice Gliszczynski

C'est le plus gros défi à relever pour le transport aérien. Si elles continuent d'afficher des bénéfices élevés, les compagnies aériennes sont, en effet, confrontées aujourd'hui à une hausse de leurs coûts, essentiellement du prix du carburant, de la masse salariale et des infrastructures aéroportuaires et des services de navigation aérienne. Observée l'an dernier, cette augmentation s'accélère fortement aujourd'hui. Au point de pousser l'association internationale du transport aérien (IATA) à réviser à la baisse ses prévisions de résultats financiers pour l'année 2018.

Des profits qui devraient être 12,7% moins élevés

Dévoilées ce lundi 4 juin à Sydney lors de l'assemblée générale de l'IATA, les dernières prévisions tablent en effet sur un bénéfice net de 33,8 milliards de dollars, contre 38,4 milliards cette année. Soit un recul de 12,7%, qui résulte d'une "accélération des coûts unitaires de 5,2% cette année, contre 1,2% l'an dernier", a précisé IATA. Cette flambée des coûts est essentiellement liée à la hausse de la facture carburant et de celle des rémunérations.

Avec un prix moyen du baril de Brent de 70 dollars attendu cette année, et non plus de 60 dollars prévu en début d'année, la facture carburant devrait en effet grimper de 27,5% par rapport à 2017. À cela s'ajoutent les hausses de rémunérations en raison de fortes tensions sur le marché du travail, notamment chez les pilotes, a indiqué IATA.

Comme c'est le cas à Air France, ces demandes salariales font suite à la

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