"Le service d'Uber s'est dégradé en trois ans" (Pascal Terrasse)

Uberisation

Le député socialiste auteur du rapport préconisant d'encadrer l'économie collaborative, relevait, lors du salon Autonomy, la convergence des services de VTC et de taxis. Evoquant la nécessité de "laisser s'épanouir cette audace créatrice", il a toutefois rappelé la nécessité d'encadrer cette nouvelle économie, afin de protéger les chauffeurs indépendants.

Publié le 11-10-2016 par Mounia Van de Casteele

"Le service d'Uber s'est dégradé en trois ans tandis que celui de G7 s'est amélioré. Je l'ai vu. On arrive à des convergences", a déclaré Pascal Terrasse, le député socialiste de l'Ardèche, auteur du rapport qui porte son nom sur l'économie collaborative, lors du salon Autonomy. Le député intervenait à l'occasion d'une table ronde qui rassemblait Thibaud Simphal, DG d'Uber France, et Teddy Pellerin, l'un des fondateurs de la jeune pousse Heetch, application nocturne mettant en relation passagers et chauffeurs non professionnels.

Certes, il y a trois ans, le service d'Uber avait su conquérir un public déçu par les taxis, avec un service haut de gamme de voitures de transport avec chauffeur (VTC), un accueil impeccable et la mise à disposition de la fameuse bouteille d'eau et de quelques bonbons. Sauf qu'il s'agissait d'Uber Berline, rappelle-t-on chez Uber, qui a ensuite lancé son service de transport entre particuliers à prix cassés UberPop, désormais suspendu, avant de beaucoup miser sur son service de VTC partagés UberPool. Le prix des courses est, de fait, beaucoup moins élevé qu'il y a trois ans - excepté aux heures de pointes, pendant lesquelles Uber applique une majoration. La prestation s'avère ainsi parfois aussi compétitive qu'avec Heetch, avec des courses oscillant autour de 6 euros pour des petits trajets.

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