Le régulateur des télécoms râle contre son manque de moyens

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Lors d'une audition devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, Sébastien Soriano, le patron de l'Arcep, a demandé au gouvernement plus de moyens humains pour mener à bien ses missions.

Publié le 26-01-2018 par Pierre Manière

C'est un sacré coup de gueule. Sébastien Soriano, le chef de file de l'Arcep, le régulateur des télécoms, a saisi l'opportunité, mercredi, de son audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, pour demander plus de moyens humains. Cette sortie est d'autant plus marquante qu'aucun député ne l'a interrogé directement à ce sujet. Devant les élus, le patron du gendarme des télécoms a tiré la sonnette d'alarme. « Je ne vous cacherai pas une certaine tension au niveau des moyens humains dont dispose l'Arcep », a-t-il lancé.

Sébastien Soriano a expliqué que depuis 2015, l'institution s'est recentrée sur de nouvelles priorités visant, notamment, à doper l'investissement dans les réseaux télécoms. Dans le cadre de cette stratégie, l'institution met désormais les bouchées doubles sur différents chantiers: de l'accélération de la couverture en Internet à très haut débit, à l'essor de l'Internet des objets, en passant par la numérisation des PME. Selon Sébastien Soriano, ce changement de priorités nécessite de redéployer progressivement « à peu près 25% des agents de l'Arcep » sur de nouvelles missions. Cela nécessite « évidemment des moyens de formation, des moyens informatiques, des moyens d'études, qui nous permettent d'accompagner la transformation de l'institution dans son ensemble », a-t-il souligné.

« J'engage les moyens, et on verra ce qui se passe »

Ainsi, côté « budget de fonctionnement », le patron de l'Arcep affirme avoir reçu « des nouvelles ré

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