Le réemploi du plastique confronté à des défis culturels et logistiques

Vrac, alimentation

Les consommateurs délaissent les emballages jetables. Mais les industriels peinent à s'adapter.

Publié le 14-02-2020 par Giulietta Gamberini

C'est le maître-mot des ONG. Et à leurs yeux la seule véritable voie de sortie du plastique. Le « réemploi » implique d'abandonner l'économie de l'usage unique, y compris pour les emballages. Un énorme chantier dont la principale promesse en France est la montée en puissance de l'achat en vrac. 53% des Français y ont eu recours en 2019, selon l'association Réseau Vrac. Le secteur compte désormais près de 360 points de vente spécialisés et il est présent dans 70% des hypermarchés et des supermarchés. En 2019, les ventes ont atteint 1,2 milliard d'euros, contre 100 millions d'euros en 2013.

L'offre de solutions alternatives aux emballages jetables se développe aussi, grâce à un foisonnement de start-up. Reconcil, par exemple, propose des emballages consignés et réutilisables pour la restauration à emporter, l'un des secteurs où l'utilisation d'articles à usage unique croît le plus fortement. SolZero fournit des contenants alimentaires réutilisables à Franprix, dans le cadre de sa première offre de « repas zéro déchet », actuellement testée à Paris.

MyGreenGo gère un système de consigne pour les cafétérias d'entreprises telles que celles de SAP et d'Engie. Loop a supprimé les emballages à usage unique de plus d'une centaine de produits de grandes marques, aujourd'hui livrés à domicile mais prochainement disponibles aussi dans certains magasins Carrefour. Pandobac s'adresse aux professionnels, auxquels il propose des bacs réutilisables pour le transport de leurs marchandises alim

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