Le prix du pétrole fait des montagnes russes : le baril clôture sous les 100 dollars

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Le cours du pétrole sur les deux marchés de référence mondiaux ont chuté d'environ 6% en séance hier, pour clôturer en dessous des 100 dollars le baril, une première depuis le deuxième jour de la guerre en Ukraine. La résurgence du Covid-19 en Chine, et les mesures de confinement adoptées par Pékin, génèrent des incertitudes sur la demande du premier importateur mondial. Dans le même temps, le Brésil, l'un des dix plus importants producteurs, vient d'annoncer qu'il allait augmenter ses cadences de production. Ce mercredi matin, l'Agence internationale de l'énergie met en garde contre un "choc de l'offre" à venir.

Publié le 16-03-2022 par latribune.fr

Le marché du pétrole est-il temporairement en surchauffe ou le spectre d'un choc digne de 1973 est-il en cours ? Alors que la conjoncture économique et la guerre en Ukraine déclenchée par l'invasion russe ont fait monter la semaine dernière le prix du baril de brut proche des 140 dollars - un record depuis 2008 - les cours sont redescendus en-dessous de 100 dollars, pour le Brent de la mer du Nord pour livraison en mai. C'est une première depuis le deuxième jour du conflit russo-ukrainien. Hier en séance, son prix a reculé de 6,53%, pour terminer à 99,91 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en avril a lui cédé 6,37%, à 96,44 dollars. Toutefois, les cours restent en hausse de plus de 46% sur un an. Ce matin, ils progressaient légèrement pour repasser au-dessus des 100 dollars le baril.

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"Après avoir chuté de plus de 20% par rapport aux sommets de la semaine dernière, le pétrole brut est entré dans le territoire du marché baissier", a commenté Fawad Razaqzada, analyste chez ThinkMarkets.

La guerre en Ukraine a créé une forte volatilité sur les marchés du pétrole ces dernières semaines. Dans ce contexte, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé ce lundi que "la perspective de perturbations à grande échelle de la production russe menace de créer un choc mondial de l'offre pétrolière". Côté demande, l'AIE a égalemen

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