Moins de bonus et d'avantages en nature

La crise sanitaire touche tous les salariés de Disney, même au plus haut de la hiérarchie. Après une année noire en raison de la pandémie de Covid-19, le groupe américain accuse une perte opérationnelle de 2,8 milliards de dollars sur son exercice décalé à fin septembre. Selon un document déposé par Disney auprès du gendarme boursier, le président exécutif du groupe Bob Iger a vu sa rémunération baisser de 56 % sur un an, pour atteindre 21 millions de dollars. PDG de Disney depuis 2005, Bob Iger avait passé la main début 2020 à Bob Chapek qui occupait jusque-là le poste de président de la filiale parcs d'attraction. Ce dernier a gagné 14,2 millions de dollars en 2020, alors que son prédécesseur avait touché 21,90 millions lors de sa première année d'exercice. Selon Bloomberg, la rémunération de Bob Chapek est l'une des plus faibles du groupe depuis 10 ans. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Disney a notamment réduit les bonus des dirigeants et certains avantages en nature. 

Disney se sépare de plus de 30.000 salariés

La fermeture au long cours de ses parcs d'attraction, l'arrêt des croisières mais aussi la fermeture des salles de cinéma un peu partout dans le monde ont contraint Disney à prendre des décisions radicales en se séparant de plus de 30.000 salariés. D'autres licenciements pourraient survenir dans les prochains mois alors que Disneyland Paris a annoncé que sa réouverture était repoussée au 2 avril prochain. Disney a toutefois des raisons de se réjouir. Le groupe a battu des records à Wall Street en portant sa capitalisation boursière à plus de 300 milliards de dollars et son service de streaming Disney + est déjà un énorme succès.