Le plan du gouvernement pour un "numérique" plus durable

Déchets, électronique, recyclage, environnement, tri sélectif, pollution,

Le gouvernement a présenté sa feuille de route pour limiter l'empreinte environnementale du numérique. Au menu : des pouvoirs plus larges confiés à l'Arcep, la remise en question des subventions des téléphones portables, mais aussi un soutien plus appuyé aux start-up de la greentech.

Publié le 24-02-2021 par Juliette Raynal

Baromètre environnemental des acteurs du numérique, prise en compte des enjeux environnementaux dans l'attribution des prochaines fréquences 5G, soutien aux "datacenters vertueux", accompagnement des start-up greentech à fort potentiel... Le gouvernement, après la présentation de premières mesures début octobre, a finalisé, ce mardi 23 février, sa feuille de route pour limiter l'empreinte écologique du numérique. Une initiative qui doit répondre aux propositions de la Convention citoyenne pour le Climat, dont les membres exigent plus de sobriété numérique.

Car si le numérique peut constituer un levier pour accélérer la transition écologique, il affiche aussi une empreinte environnementale forte et souvent sous-estimée par le grand public. Celle-ci représenterait entre 5 et 10% de l'impact environnemental de la France, en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi les consommations en eau et en ressources non renouvelables. Plus de 75% de cette empreinte écologique provient de la phase de fabrication des équipements des utilisateurs.

Lors d'un colloque à Bercy en octobre dernier, Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, et Cédric O, secrétaire d'État chargé du numérique, avaient justement  présenté une série de mesures destinées à encourager la prolongation de la durée de vie des appareils, alors que 88% des Français changent de téléphone portable tandis que l'ancien fonctionne toujours et que moins de 40% des déchets d'équipements électr

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