Une démission surprise

En poste depuis juillet 2018, le PDG de Ferrari Louis Camilleri a annoncé jeudi sa démission pour 'raisons personnelles'. Une démission inattendue, alors même que les résultats de la firme au cheval cabré étaient bons depuis son arrivée. Si aucun détail n'a filtré sur les raisons exactes de ce départ, on a appris que l'homme d'affaires quittait également son poste au sein du conseil d'administration du cigarettier Philip Morris. 'Ferrari a fait partie de ma vie et servir de directeur général a été un grand privilège. (...) Je suis fier des nombreuses réalisations de la société depuis 2018 et je sais que les meilleures années de Ferrari sont encore à venir.', a expliqué le désormais ex-PDG. Dans l'immédiat et avant la nomination officielle d'un successeur, c'est l'héritier de la famille Agnelli John Elkann qui assurera l'intérim. 'Je tiens à exprimer nos plus sincères remerciements à Louis pour son dévouement sans faille. (...) Sa passion pour Ferrari est sans limites et sous sa direction, la société a encore affirmé sa position comme l'une des plus grandes entreprises du monde', a-t-il déclaré. 

Un successeur nommé dès cette semaine ? 

Selon le journal italien Il Messaggero, l'administrateur délégué de Fiat Chrysler Mike Manley serait en bonne place pour succéder à Louis Camilleri. Une information que n'ont souhaité commenter ni Ferrari ni Fiat. Le conseil d'administration du constructeur automobile pourrait désigner le nouveau patron dès cette semaine prochaine, une réunion était déjà prévue pour le mardi 15 décembre avant même l'annonce de la démission de Louis Camilleri. S'il est désigné, Mike Manley devra aider Ferrari à rattraper le retard dû à la pandémie de Covid-19 qui a eu un impact non négligeable sur les ventes, mais aussi accompagner le groupe dans la difficile transition vers l'électrique.