Le passage éclair de Didi à Wall Street marque-t-il la fin d'une ère pour les entreprises chinoises ?

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Sanctionné par le gouvernement chinois juste après son introduction à Wall street, le géant chinois des VTC Didi s'est retiré vendredi de la Bourse américaine. Il n'y sera resté que 5 mois, et aura subi de plein fouets les mesures protectionnistes américaines et surtout chinoises.

Publié le 06-12-2021 par latribune.fr

Une étoile filante. Vendredi 3 décembre, Didi Chuxing, le concurrent chinois d'Uber, s'est retiré de la Bourse de Wall Street, à peine 5 mois après son introduction. Bien qu'elle ait réalisé la seconde plus grosse entrée d'une entreprise chinoise à Wall Street depuis Alibaba en 2014, Didi n'a jamais eu les conditions pour exploiter son potentiel. Attendu à une valorisation de plus 70 milliards de dollars par la majorité des investisseurs, et même à plus de 100 milliards de dollars par Bloomberg, le géant des VTC avait clôturé sa journée d'introduction à 67,5 milliards de dollars de valorisation. A peine quatre jours plus tard, le régulateur chinois torpillait son cours, avec l'ouverture d'une enquête sur de potentiels risques dans sa gestion des données, accompagné d'un retrait des magasins d'application chinois.

Depuis ce premier obstable, l'action de Didi n'a cessé de chuter par à-coup, la faute aux politiques protectionnistes américaines et chinoises plus qu'à ses résultats financiers par ailleurs bons, l'entreprise étant rentable, en pleine croissance et solide numéro 2 mondial de son secteur. Au bout de sa dégringolade, ce vendredi, l'action Didi avait perdu -63% par rapport à sa valeur initiale.

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