Un concept consensuel

Initialement préconisé par la Convention citoyenne pour le climat, le chèque alimentaire a été conçu comme une solution permettant d'une part ; aux ménages les plus modestes d'accéder à des produits alimentaires de qualité, frais et locaux, et ; d'autre part, aux agriculteurs de vivre mieux. Or, la crise sanitaire a malheureusement fait grossir les rangs des personnes en demande d'aide alimentaires : étudiants, familles monoparentales, travailleurs précaires... Au-delà de « manger sain » et en « circuit court », nombreux sont les Français qui ont besoin de « manger tout court » ; faisant dire à Emmanuel Macron en décembre dernier : "Vous avez raison. On va le faire". 

... Mais difficile à mettre en place !

A qui destiner ce chèque alimentaire ( l'estimation du nombre potentiel de bénéficiaires serait de 6 a 8 millions de personnes) ? Comment le financer ? Quels montants ? A qui en confier la production... Des entreprises privées type Edenred ou le Groupe Up qui émettent déjà les titres cadeaux ou les titres restaurant ? Qui pour l'attribuer : la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS), la CAF ... ? Interrogé au micro de BFMTV et RMC ce lundi matin, Bruno Le Maire s'est contenté de reconnaitre que le calendrier initial ne sera pas tenu... Il a ainsi indiqué qu'un premier rapport allait être rendu en octobre sur le sujet et un second en janvier 2022. Le chèque alimentaire ne verra donc pas voir le jour avant 2022, dans le meilleur des cas...