Le Brexit fait perdre des parts de marché à la City

Catherine McGuinness

Si depuis le 1er janvier, date de la mise en place effective du Brexit, les activités financières de la City ont enregistré une baisse significative, les autorités restent confiantes sur le long terme.

Publié le 14-02-2021 par Véronique Dupont (AFP)

La City et les puissants services financiers de Londres perdent des parts de marché en courtage de dérivés et d'actions face à la concurrence d'Amsterdam en Europe et des Etats-Unis, un peu plus d'un mois après l'entrée en vigueur du Brexit.

Le cabinet IHS Markit rappelait dans une étude jeudi que les services financiers ont vécu "un Brexit relativement dur" car ils n'ont pas été pris en compte dans l'accord commercial signé entre le Royaume-Uni et l'UE juste avant Noël.

A cela s'ajoute "l'absence d'équivalences entre les réglementations britannique et européenne", avec peu de perspectives d'un déblocage, alors que les marchés américains bénéficient de ces équivalences avec la réglementation européenne.

Un transfert vers Amsterdam et Paris

Cela a "pour effet de transférer une partie des anciens volumes sur les plateformes britanniques vers" des plateformes américaines et européennes, "principalement Amsterdam et dans une moindre mesure Paris", ajoute IHS Markit, même si ces données ne portent que sur janvier et devront être vérifiées dans le temps.

Mercredi, une étude du Financial Times constatait aussi qu'Amsterdam avait dépassé Londres en termes de courtage d'actions : en additionnant les volumes des plateformes CBOE, Turquoise et Euronext, Amsterdam a vu 9,2 milliards d'euros d'actions par jour échangées, un montant quadruplé depuis décembre. A l'inverse, les volumes à Londres ont "chuté fortement à 8,6 milliards d'euros, ce qui déloge le Royaume-Uni de sa position histori

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