203 postes supprimés en France

La fusion entre le cimentier suisse et le cimentier français va nécessiter des réorganisations, notamment au niveau des fonctions supports et centrales, où des doublons sont à prévoir. Au niveau mondial, les deux groupes vont donc supprimer 500 postes : 120 chez Holcim, et 380 chez Lafarge.

En France, Lafarge compte 5300 collaborateurs, qui se répartissent sur 450 sites différents. Sur cet effectif total, Lafarge devrait donc supprimer 203 emplois, et en créer 37 nouveaux dans son centre de recherche isérois de Saint-Quentin-Fallavier. Le solde négatif serait donc de 166 suppressions nettes.

Paris, principale victime

Les 203 postes supprimés se concentreraient sur deux sites, si l'on en croit Philippe Springingsfeld, le représentant du premier syndicat du groupe Lafarge, la CFTC. Paris, siège social du cimentier, connaîtrait 195 suppressions de postes, et Lyon seulement 8.

Dans le reste du monde, les sites les plus touchés seraient Atlanta et Montréal, Vienne, Kuala Lumpur, et enfin Le Caire, sites où les fonctions supports sont plus représentées qu'ailleurs. En revanche, la fusion ne devrait pas avoir de conséquence sur les fonctions opérationnelles, sauf, bien entendu, pour les sites qui devront être cédés en vertu des exigences des diverses autorités de régulation de la concurrence. Les représentants du personnel ont d'ores et déjà réclamé de la part de la direction « un engagement pour reclasser tous les salariés ».