La panne sèche des commandes, qui affole Airbus...

Le premier vol de l'a330neo est prevu jeudi, dit airbus

La raréfaction des commandes interpelle les dirigeants du groupe aéronautique. Le démantèlement du service SMO (Strategy Marketing Organization) et l'arrêt des paiements aux intermédiaires plombent l'action commerciale d'Airbus.

Publié le 18-10-2017 par Michel Cabirol

Ces dernières semaines, les commandes se font plus rares chez Airbus. Plusieurs contrats prêts à être signés par le constructeur européen lui ont été soufflés in extremis par son rival américain Boeing. Dans le groupe, on évoque des contrats en Inde avec Jet Airways (75 appareils), en Égypte (six 787), ou encore en Turquie (40 787)... Il y a clairement un trou d'air dans les commandes, nous confie-t-on en interne. Un sentiment qui est même confirmé au plus haut niveau de l'État français : "zéro business actuellement" pour Airbus, assure-t-on sans aucune circonvolution.

Bien sûr, cette situation n'a pas échappé à la direction d'Airbus, qui, selon une source interrogée par La Tribune, est affolée par les dernières mauvaises nouvelles venant du front commercial. Même si deux à trois commandes peuvent encore changer la donne et... in fine masquer la situation réelle. Le comité exécutif s'est donc récemment et longuement attardé sur les raisons de cette panne sèche. Trois raisons principales ont été identifiées : la conjoncture baissière dans l'aéronautique, le retour en force des groupes américains avec Donald Trump très agressif et la situation interne qui paralyse des commerciaux du groupe. "Les Américains profitent effectivement de notre état de faiblesse en étant encore plus agressifs", confirme-t-on à la Tribune.

Les intermédiaires qui ne sont plus payés

Pour autant, les résultats du premier semestre 2017 ne confirme qu'une petite décélération des prises de commandes (37,2 m

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