Un bénéfice net divisé par deux

Le leader européen du divertissement audiovisuel, filiale de Bertelsmann, a vu son bénéfice net du premier semestre 2014 diminuer de moitié en comparaison à celui de 2013, avec 202 millions d'euros, contre 418 l'an dernier. Si RTL Group est particulièrement affecté par la nouvelle taxe sur les médias en Hongrie, les raisons principales de ces mauvais résultats sont à chercher en France. Partout ailleurs, en Allemagne, au Benelux, le groupe de radio et de télévision se renforce et dégage des profits substantiels. Mais pas sur le marché français, qui est le deuxième plus important derrière l'Allemagne.

Un marché publicitaire français sinistré.

La morosité qui règne en France, l'absence de croissance et la stagnation de l'activité économique ont, en effet, un impact fort sur le marché publicitaire, beaucoup moins dynamique que par le passé, et où l'on cherche à tirer vers le bas le coût de l'achat d'espace. RTL Group en a directement fait les frais, puisque le chiffre d'affaires publicitaire de M6, par exemple, a diminué de 3,8% malgré la brillante stratégie de diversification de Nicolas de Tavernost. Du côté des radios françaises du groupe, c'est bien pire : la baisse est de 7%, et celle du résultat opérationnel de 46%.