La crise Covid a transformé les cadres en nouveaux adeptes du télétravail

Illustration visioconférence / télétravail

Une écrasante majorité des cadres du privé veut désormais télétravailler "à l'avenir", et près d'une moitié souhaite y recourir "deux à trois jours par semaine", selon un sondage mené par l'Apec. Une tendance qui s'inscrit dans la recherche d'un nouvel équilibre au travail.

Publié le 17-12-2020 par AFP

Huit cadres du secteur privé sur dix (83%) souhaitent pouvoir télétravailler "à l'avenir": sept sur dix (72%) "au moins un jour par semaine", 11% "à titre occasionnel", selon une enquête de l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publiée jeudi.

Parmi les cadres désireux d'un télétravail régulier, près de la moitié (47%) veulent télétravailler "deux à trois jours par semaine", tandis qu'un sur dix aimerait télétravailler "un jour par semaine" (13%) et la même proportion "quatre à cinq jours par semaine" (12%), d'après cette enquête.

Les cadres du privé "aspirent ainsi à un modèle hybride, mêlant télétravail et présentiel, escomptant gagner par ce biais en temps et en sérénité", note l'Apec. Mais le télétravail en mode "confiné a révélé aux cadres le risque d'isolement et le besoin d'un environnement adapté pour télétravailler dans de bonnes conditions".

La recherche d'un nouvel équilibre, dès le recrutement

"Imposé à haute dose", comme en période de confinement, le télétravail "séduit moins": en septembre, six cadres sur dix (58%) associaient encore "spontanément une image positive" au télétravail, contre neuf cadres sur dix (90%) avant le premier confinement. Les principaux points positifs retenus sont "l'amélioration de la qualité de vie" et "l'amélioration de la productivité". Mais à l'automne, les cadres étaient "deux fois plus nombreux" (34% contre 17%) à évoquer des "risques" dus au télétravail, comme l'isolement (19%) ou "la surcharge de travail" (16%).

La possibi

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