La chaleur fatale, l'un des leviers de la transition énergétique de l'Île-de-France

Pas de circulation alternee en ile-de-france mardi

Dans une récente étude, l'Ademe a identifié un potentiel de 6.500 GWh valorisables venant surtout de l'industrie. Une richesse à ne pas négliger dans l'élaboration du "Plan climat énergie" que la région veut présenter au printemps 2018.

Publié le 01-12-2017 par Giulietta Gamberini

Unités d'incinération des déchets, industries, eaux usées, data centers... des problèmes en vue pour la transition écologique de l'Île-de-France ? Une récente étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) en souligne plutôt la dimension de ressources. Ces puits de chaleur fatale - à savoir d'énergie dissipée lors des processus de production et piégée dans des matériaux ou perdue dans des flux incontrôlés - représenteraient un gisement de 26.600 GWh, dont 6.500 GWh (venant essentiellement de l'industrie, en hausse comme en basse température) valorisables en prenant en compte la proximité entre producteurs et consommateurs.

Après avoir appliqué un filtre géographique et économique, l'Ademe a même identifié une trentaine de projets déjà existants associant des consommateurs à chaque producteur de chaleur fatale, avec un potentiel d'ensemble de 900 GWh. Une richesse que l'agence encourage à ne pas négliger dans la poursuite des objectifs de la région en matière de développement des énergies locales et décarbonées, et qu'elle promet de soutenir via son fonds chaleur.

L'Île-de-France, mauvaise élève de la transition énergétique

La recommandation tombe à point, l'Île-de-France vient juste de lancer un appel à la mobilisation du monde politique, entrepreneurial et associatif en vue de la publication au printemps 2018 d'un "Plan climat et énergie". Des Assises régionales organisées le 27 novembre devaient en être le point de départ. La présidente de la ré

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