L'Oréal fait mieux qu'attendu

L'Oréal fait mieux qu'attendu

L'Oréal confirme ses objectifs après avoir fait mieux que prévu sur les neuf premiers mois de l'année, notamment après une accélération des ventes au troisième trimestre.

Publié le 03-11-2017 par Aglaë Derouen

Croissance solide et supérieure aux attentes

 

Le numéro un mondial des cosmétiques et de la beauté a publié ce matin ses résultats pour le troisième trimestre de l'exercice et les neuf premiers mois de l'année. Le groupe L'Oréal a dégagé un chiffre d'affaires de 6,1 milliards d'euros durant la période estivale, ce qui représente une hausse de 6,1 % en données comparables. Elle excède largement la croissance enregistrée au premier semestre, qui atteignait 4,3 %.

En données publiées, le chiffre d'affaires enregistre toutefois un repli de 0,9 %. Cette différence est liée aux variations importantes de périmètre dues à la cession de l'enseigne de cosmétiques responsables, The Body Shop, cédée en septembre au groupe brésilien Natura Cosmeticos. Selon le consensus établi par FactSet auprès des analystes, le chiffre d'affaires était attendu au mieux à 6,09 milliards d'euros. Le contrat est donc parfaitement rempli pour L'Oréal.


Grand succès du luxe 

 

Selon Jean-Paul Agon, le président-directeur général de L'Oréal, qui s'est exprimé dans le communiqué de presse de son groupe, « ces bonnes performances renforcent notre confiance dans notre capacité à surperformer à nouveau le marché cosmétique en 2017 et à faire progresser notre chiffre d'affaires et nos résultats ».

Les produits de luxe ont indéniablement contribué à soutenir cette excellente dynamique des ventes qui tire le groupe vers le haut. Dans la division L'Oréal Produits de Luxe, la croissance organique atteint 11,2 %, notamment à travers ces quatre marques : Lancôme, Yves Saint-Laurent, Giorgio Armani et Kiehl's.

Grâce à plusieurs lancements réussis, la branche Cosmétique active affiche une croissance de 6,2 %. En revanche la branche Grand public doit se contenter d'une croissance plus modeste, de 2,3 % en organique, mais néanmoins toujours supérieure à la croissance du marché.

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