114 appareils

L'avionneur toulousain, qui a terminé 2015 avec une nouvelle victoire sur Boeing en termes de commandes fermes d'appareils, devrait lui aussi commencer 2016 avec une commande importante, inhabituelle et prometteuse. En effet, au lendemain de la signature de l'accord international placé sous l'égide de John Kerry et du State Department américain, qui entraîne la réintégration de l'Iran dans le jeu diplomatique et la levée des sanctions contre le pays, la République islamique a déjà annoncé qu'elle aurait besoin de signer plusieurs contrats dans divers secteurs, dont celui de l'aéronautique.

En effet, la flotte vieillissante de sa compagnie aérienne nationale a besoin d'un coup de jeune, et c'est pourquoi elle désire passer des commandes aux principaux avionneurs que sont Airbus et Boeing. Pour l'instant, c'est Airbus qui a eu la primeur d'une intention de commande de 114 appareils.

Des modèles classiques

Le ministre iranien des Transports, Abbas Akhoondi, a en effet déclaré hier soir à l'agence iranienne de presse Tasnim son intention d'acheter à Airbus 114 appareils. Le ministre n'a pas été plus précis quant aux types de modèles à acquérir. Toutefois, selon les avis des experts se basant sur la composition actuelle de la flotte aérienne civile de l'Iran, la plus grande probabilité irait vers une commande mixte composée d'A320 et d'A330, dans leur configuration classique, pour un total de 114 appareils.

Toutefois, comme les responsables du transport aérien en Iran n'ont jamais caché que leurs besoins réels actuels portaient sur environ 400 avions, une autre commande devrait suivre. Elle serait cette fois, selon les observateurs les plus avertis du secteur, composée d'A320neo, et d'A350. Dans un souci d'équilibrer leurs approvisionnements, les autorités iraniennes ne s'équiperont sans doute pas exclusivement chez l'avionneur européen, et Boeing devrait lui aussi recevoir bientôt une commande de leur part.