L'économie française submergée par une vague de plans sociaux
Renault, Airbus, Nokia, Célio, Auchan... la liste des plans sociaux ne cesse de s'allonger depuis le début de la crise. Entre début mars et fin octobre, plus de 567 plans de sauvegarde de l'emploi ont été initiés contre 365 sur la même période en 2019. Plus de 62.000 ruptures de contrats de travail ont été envisagées contre 25.000 l'année dernière.
Publié le 06-11-2020 par Grégoire Normand
La déferlante des plans sociaux fait trembler l'économie française. Dans un récent bilan, le tableau dressé par la direction statistique (Dares) du ministère du Travail illustre l'ampleur des dégâts provoqués par la pandémie. Selon un décompte des statisticiens, les ruptures de contrats de travail envisagées dans le cadre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) entre le 1er mars et la fin octobre ont plus que doublé (multipliés par 2,4 ou +140%) par rapport à la même période de 2019. Elles sont ainsi passées de 25.497 à 62.063. Dans le même temps, les plans de sauvegarde de l'emploi ont également bondi (x1,7 ou +74%) par rapport à l'année dernière.
Ces procédures, qui étaient moins utilisées ces dernières années, ont pendant longtemps laissé la place aux ruptures conventionnelles individuelles ou collectives mises en place sous Nicolas Sarkozy. En outre, la montée en puissance depuis la fin des années 90 des contrats à durée déterminée, des intérimaires et autoentrepreneurs permettent aux entreprises d'ajuster plus rapidement leur coût.
Cette approche plus individuelle des transactions ne signifie pas que les licenciements ont disparu. Avec la récession en cours, ces dispositifs sont revenus sur le devant de la scène. Le reconfinement annoncé la semaine dernière pourrait encore assombrir le tableau des restructurations.
"Je comprends la détresse de ceux que l'on empêche de travailler et ceux qui subi
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