Airbus, principal concurrent du groupe américain Boeing, arrête petit à petit sa production de A380 sur le site Jean-Luc Lagardère de Toulouse et pourrait y mettre en place une chaîne d'assemblage pour l'A321neo. Pour l'instant, ce modèle d'aéronef n'est assemblé qu'en Allemagne sur le site de Hambourg.

Plates-formes, hangars et robots

« La performance financière du premier semestre reflète essentiellement la montée en cadence de la famille A320 et sa transition vers la version neo plus efficiente, ainsi que l'amélioration continue des performances financières de l'A350. Notre priorité opérationnelle porte principalement sur la montée en cadence de la famille A320neo » a expliqué Guillaume Faury, numéro un d'Airbus. La ligne d'assemblage de Toulouse compte des plates-formes de construction autonomes ainsi que de très grands hangars et des robots perceurs automatisés employés pour le fuselage (corps de l'appareil). Selon Reuters, des installations aux États-Unis et en Chine sont aussi envisagées. Cependant, si l'on en croit des sources proches du dossier, « Toulouse tient clairement la corde ». Une annonce officielle aurait même été planifiée fin juillet puis annulée. Si la ville de Toulouse était choisie, aucun poste ne serait supprimé à Hambourg où Airbus a créé, il y a peu, 950 emplois.