"L’impact investing", une démarche plus que responsable

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Encore émergent, l’investissement à impact social ne pourra progresser durablement qu’en apportant la preuve de sa capacité à faire bouger les lignes. Cela implique de préciser ses objectifs et d’élaborer des indicateurs de performance. Un chantier en pleine effervescence décrit par Novethic dans une étude rendue publique le 19 juillet.

Publié le 21-07-2017 par Dominique Pialot

Qu'est-ce que l' «ODD washing » ? Synonyme d'« impact washing », ce barbarisme décliné du « greenwashing » désigne les initiatives d'entreprises en faveur de projets ou d'entreprises censés générer des impacts environnementaux ou sociaux positifs, alors qu'il n'en est rien. Les ODD sont les 17 objectifs de développement durable adoptés en septembre 2015 par les États membres de l'ONU et qui servent de plus en plus souvent de référentiel dans ce cadre.

L'impact investing, que le Global impact investing network (GIIN) définit comme « les investissements faits dans les entreprises, les organisations et les fonds avec l'intention de générer des impacts environnementaux et sociaux en même temps qu'un rendement financier », n'échappe pas à ce risque. S'il s'inscrit dans la mouvance de l'investissement socialement responsable (ISR), l'impact investing est aussi plus pointu. Il ne désigne en effet que les investisseurs exprimant une volonté explicite de générer ce type d'impacts. Il  reste encore confidentiel, mais « sort de sa niche », comme le montre l'étude rendue publique le 19 juillet par le centre de recherche Novethic, filiale de la CDC.

114 milliards de dollars d'actifs

La Global sustainable investment alliance (GSIA) évalue à 23.000 milliards d'encours l'ensemble des démarches d'investissement responsable pour l'année 2016, dont seulement 248 milliards de dollars seraient de l'impact investing, en croissance de 146% d'une année sur l'autre. Encore ce montant comprend-il les

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